J'ai déjà vu un reportage sur des macaques qui du fait de leur environnement s'adonnaient à cette pratique, nager sous l'eau...
Cela ne semble pas être exceptionnel puisque je viens de le voir dans la réalité, certes le bassin est petit, mais quelques membres de cette troupe s'adonnent à cette pratique, alors que d'autres se contentent de se déplacer dans l'eau, voir y plonger la tête...
-1- peu après le départ, deux individus en apnée

-2- toujours sous l'eau





Et pendant ce temps là le second poursuit sa plongée...
Une sélection de six photographies sur les douze de la série...
C'est sympa sur le 40D de disposer d'une possibilité de 6,5 images/seconde.
Pour l'ensemble les exifs
Marque de l'appareil : Canon
Modèle de l'appareil : Canon EOS 40D
Date et heure de la photo : 2008:07:16 16:25
Utilisation du flash : Non
Distance focale : 72.0mm
Largeur CCD : 4.58mm
Durée d'exposition : 0.0050 s (1/200)
Ouverture : f/8.0
Équivalence ISO : 100
Balance des blancs : automatique
Mode d'exposition : manuelle
Quelques recherches, et voilà un résultat
Le macaque crabier.
Il a fait l’objet d’un documentaire de 52 minutes de Guillaume Vincent (diffusé sur France 3 en Septembre 2004. Réalisé sous l’œil du primatologue Christophe Abegg (Université Louis-Pasteur à Strasbourg).
Dans ce film il posait l’hypothèse de la conquête, par ces singes, de nombreuses îles perdues dans l’océan.
Basé sur une théorie d’extension d’une population de macaques à queue longue (conflits entre congénères), il y était expliqué comment celle-ci a appris à survivre en utilisant d’autres ressources.
Cette extension se heurtant à l’eau, les macaques finiront par y descendre, y nageant, plongeant en apnée. Leur progression ne pouvant que les amener naturellement à la mer, découvrant un nouveau monde et s’y adaptant.
Ce film montre comment ces singes attrapent des crabes, lavant ces proies a l’eau douce avant de les consommer. Des scientifiques n’hésitent pas a qualifier cela de proto-culture.
La conquête des îles y est expliquée par le résultat de phénomène naturel, tempêtes arrachant des arbres sur lesquels des macaques se seraient retrouvés embarqués et transportés par les courant vers d’autres îles. Voilà pourquoi, suggèrent les scientifiques, on les trouve aujourd'hui aussi bien en Birmanie ou en Thaïlande que sur les îles de Java, Bornéo et Sumatra ou encore sur l'archipel des Philippines.
Mais voilà, c'est au zoo de Basel,
Nager ne semble pas concerner toute la population de ce groupe.
serait-ce inscrit dans leur mémoire ?
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